Proscribed Love de Céline B & Méo Lyss

 

Note globale ⭐⭐⭐
 
Narration ⭐⭐⭐
Descriptions ⭐⭐⭐
Personnages ⭐⭐⭐
Suspens ⭐⭐
Originalité ⭐⭐⭐⭐
Couverture ⭐⭐⭐⭐⭐
Pédagogie ⭐⭐
 
Il y a des thématiques qui ne sont pas faciles d’aborder en littérature. Et c’est le cas de la psychiatrie.
Nous serons en plein dedans avec Proscribed Love de Céline B & Méo Lyss publié chez Evidence Editions.
 
Dans cette histoire nous suivrons Hunter ayant été interné depuis six ans. Il est considéré comme un homme violent par ses proches. Cependant, ses parents et son ex petite amie l’ont toujours traité comme un homme instable qui ne mérite pas d’être aimé. En parallèle, nous suivons Séléna, la nouvelle psychiatre de l’hôpital. En reprenant certains dossiers, elle va constater que beaucoup de patients n’ont pas été soignés comme il se doit. A force de côtoyer Hunter, Selena va succomber au charme de cet homme mais l’éthique va se jouer de leur relation.
 
Si le fil conducteur du récit m’a captivé, les termes médicaux employés m’ont quelque peu dérangé
Par exemple, au début du récit nos autrices emploient la terminologie suivante : « pervers narcissique » qui a une consonance inexacte médicalement parlant. Ce terme est souvent employé à mauvaise escient car un pervers est de base narcissique. Pour illustrer cela je vous cite Emmanuelle Laurent un psychologue de renommé : « Il n'existe pas de pervers narcissique. Parce qu'un pervers est déjà narcissique. C'est un pléonasme. »
 
Malgré la représentation du monde psychiatrique qui m’a quelque peu dérangé, les personnages sont touchants. On a envie de les connaître et de les voir reprendre leurs vies en main. La narration est fluide, le texte défile sous nos yeux et je me suis laissée emporter par la romance.
 
Le rythme de l’histoire est assez rapide. La relation médecin - patient prend forme un peu trop rapidement à mes yeux. J’ai une préférence pour les relations Slow-Burn.
 
Comme vous l’aurez compris, j’ai trouvé cette lecture sympathique mais sans plus. Les représentations de certaines pathologies m’ont quelques peu dérangées. Travaillant auprès de personnes ayant des troubles cognitifs, les détails ne collant pas à la réalité me titillent. C’est une belle histoire d’amour mais le cadre dans lequel elle évolue n’est malheureusement pas maîtrisé.