Les chroniques d'Helrad T1: Le baiser du soleil de HP Odhalis

 

Note globale 💖💖💖💖💖
 
Narration ⭐⭐⭐⭐⭐
Descriptions ⭐⭐⭐⭐
Personnages ⭐⭐⭐⭐
Suspens ⭐⭐⭐⭐⭐
Originalité ⭐⭐⭐⭐⭐
Couverture ⭐⭐⭐⭐⭐
Pédagogie ⭐⭐⭐⭐⭐
 
J’ai eu un coup de cœur pour le premier tome de « Les chroniques d’Helrad : Le baiser du soleil » de H.P Odhalis publié aux éditions Bookmark collection Onirique.

 
Résumé :
Le peuple de l’Ombre et le peuple du Soleil. Qui peut encore se rappeler quand la guerre a commencé ?
Sûrement pas moi.
Dessandra est une nomade qui arpente le monde, refusant de prendre part au conflit séculaire entre l’ombre et la lumière. Pourtant, quand traquée dans le désert, elle se retrouve face à une tempête de sable, elle n’a d’autre choix que de trouver refuge au sein du plus puissant des clans du Soleil. Comment fera-t-elle, elle qui se terre ? Elle, l’ombre aux deux visages, pour survivre face au dirigeant du clan, le majestueux lion Eros Araborn, qui considère que la meilleure manière de résoudre un problème c’est de le manger ?
Les règles sont claires. Des règles tacites et immémoriales que tout le monde connaît : on ne se mélange pas. Et malheur à celui qui passera la frontière !
 

J’ai été subjuguée par l’originalité que dégage ce récit de Fantasy. Les signes du zodiaque font partie intégrante de l’histoire. Chaque signes appartiennent à un peuple et possèdent des caractéristiques qui leurs sont propres.
 
Je suis tombée sous le charme de ce fonctionnement et j’ai apprécié découvrir cela dans un roman rythmé et addictif. Il y a un juste milieu entre dialogues et descriptions. L’ensemble cultive le suspense tant au niveau de l’univers que l’on découvre, mais aussi envers notre héroïne.
 
D’ailleurs, Dessandra est une jeune femme badasse qui ne laisse pas insensible. Ses capacités titillent notre curiosité et l’envie de découvrir sa nature prend le dessus sur les tensions entre le peuple de l’ombre et celui du soleil.
 
Les autres protagonistes ne sont pas laissés de côté. Ils dégagent beaucoup de charismes. On les suit à travers une alternance de point de vue narratifs qui oscillent entre l’omniscience et l’externalité du narrateur. C’est très immersif. Petit à petit les informations capitales sont distillées. Le suspense est donc total. Du moins, je n’ai pas vu venir certains éléments.
 
J’ai vraiment hâte de me plonger dans la suite de cette duologie. D’ailleurs, si ce livre attise votre curiosité : observez bien la couverture, elle nous en dit beaucoup !