L'éternel de Te Rangi de Mélodie Smacs

 

Note globale ⭐⭐⭐
 
Narration ⭐⭐⭐
Descriptions ⭐⭐
Personnages ⭐⭐
Suspens ⭐⭐
Originalité ⭐⭐⭐⭐⭐
Couverture ⭐⭐⭐⭐⭐
Pédagogie ⭐⭐⭐

 
J’ai lu « L’éternel de Te Rangi » de Mélodie Smacs publié aux éditions Plume Blanche
 

Résumé :
De prince du ciel, il est devenu humain immortel, condamné à la haine des hommes et à ne plus jamais porter ses ailes. Néham vit dans la souffrance depuis si longtemps qu’il a perdu tout espoir de retrouver un jour son existence d’antan… jusqu’à cette rencontre inattendue.
Elle lui promet la rédemption.
Elle lui garantit de lui offrir à nouveau sa forme céleste…
S’il accepte de se joindre à elle pour combattre la Kitsune,
gangrène de ce monde, et responsable de tous ses maux.
 

C’est une lecture qui s’est avérée décevante malgré l’énorme potentiel qu’elle contient. Je vous explique. J’ai adoré suivre la quête que vivent nos héros. Cependant, je n’ai pas vécu l’aventure, je n’en suis restée que spectatrice. A mon sens, le point de vue externe n’est pas le plus adapté pour ce récit. J’aurai préféré une narration omnisciente ou interne pour l’immersion.
 
Je constatais qu’un lien important s’établissait entre les personnages principaux mais je ne l’ai pas ressenti.
 
Le livre ne manque toutefois pas d’originalité. L’envie de connaitre la fin était présente. Afin d’en apprécier un peu plus la lecture, il aurait été agréable de voir des flashbacks ou tout autres ellipses narratives abordant la vie et le passé sur l’île de Te Rangi. L’ensemble aurait permis de mieux comprendre le prince ainsi que les différents enjeux socio-politiques.
 
La bataille finale est, je trouve, expédiée trop rapidement. Les facilitées scénaristiques m’ont gêné d’un point de vue adulte. Je pense que pour un public jeune, ce livre conviendrait beaucoup mieux : il est rythmé et va à l’essentiel !
 
Le suspense n’a malheureusement pas opéré avec moi. J’avais deviné qui était notre mystérieuse héroïne dès le début du livre.
 
Pour moi, ce roman contient tous les éléments pour plaire. Je n’aurais pas dit non à quelques pages supplémentaires pour développer les zones d’ombres.